Extrait de l’ouvrage « Dozulé Le Retour du Messie dans la Gloire » Ed Résiac p.14
Peut-on aujourd’hui être chrétien et ne pas croire aux apparitions ?
La civilisation chrétienne n’aurait pas existé si, après Sa mort, le Christ ne s’était pas manifesté aux apôtres, par Ses apparitions. Il n’y a pas d’Eglise sans les apparitions du Christ après Sa mort sur la Croix.
La divinité du Christ est prouvée par Sa résurrection, elle-même constatée par Ses apparitions. Les Évangiles nous rapportent l’histoire fantastique de Jésus de Nazareth, racontée par des témoins visuels.
Après la Crucifixion, les saintes femmes et Marie-Madeleine revinrent du tombeau vide, et expliquèrent aux apôtres qu’elles avaient vu Jésus ressuscité, vivant !
“Mais ces propos leur semblèrent pur radotage, et ils ne les crurent pas” (Luc 24, 11).
Les apôtres admettaient que Jésus avait fait des miracles inouïs devant leurs yeux, mais Il était mort sur la Croix. Ils en étaient convaincus puisqu’il avait perdu tout Son sang. Jean avait aidé Joseph d’Arimathie à descendre le Sauveur de la Croix et à le mettre à la hâte dans le tombeau ! Les Juifs et les Romains Le gardaient sur l’ordre de Caïphe, de peur que les disciples ne viennent voler le corps durant la nuit !…
Or, saint Luc témoigna de l’incapacité des apôtres de croire à la résurrection lors de la première apparition. Le soir du dimanche de Pâques, alors que les deux disciples d’Emmaüs essayaient vainement de les convaincre qu’ils avaient vu Jésus ressuscité, Luc rapporte la scène :
“Tandis qu’ils disaient cela, lui se tint au milieu d’eux et leur dit : “Paix à vous !”
Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit.
Mais il leur dit :
“Pourquoi tout ce trouble et pourquoi des doutes montent-ils en votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi !
Palpez-moi et rendez-vous compte qu’un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai.”
Ayant dit cela, il leur montra ses mains et ses pieds.
Et comme, dans leur joie, ils se refusaient à croire et demeuraient ébahis, il leur dit :
“Avez-vous ici quelque chose à manger ?”Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea sous leurs yeux.”
Devant l’incrédulité des apôtres, Jésus leur proposa deux expériences :
1. Vérifier son existence physique en le palpant pour constater la réalité matérielle de leur vision.
2. Devant leur doute, Il leur demanda à manger un plat qu’ils avaient eux-mêmes préparé :
un poisson grillé.
Lorsque les apôtres virent le poisson qu’ils avaient sûrement vidé et cuit disparaître dans la bouche du Maître, ils crurent enfin à la réalité rationnelle de la résurrection.
C’est pour cela que le Christ répète à Dozulé : »N’employez pas le moyen de la sagesse et de la réflexion, mais écoutez la folie du Message ». L’intelligence humaine est bien trop petite pour comprendre le plan de Dieu, le Créateur de cet univers immense où chaque détail est réglé au millionième près.
Car qui est folie aux yeux des hommes, l’Amour créateur, est sagesse au regard de Dieu Tout-Puissant.
Toute découverte scientifique est ainsi basée sur une constatation expérimentale, empirique au départ. La résurrection était vérifiée “scientifiquement et raisonnablement” aux yeux des apôtres.
À ce moment-là seulement, ils crurent que Jésus était réellement Dieu, puisqu’Il avait le secret permettant de revenir de la mort clinique à la vie physique palpable.
Jésus prouva ainsi qu’Il était le Maître de la vie, le Créateur. Il nous montra le chemin en prouvant l’existence de réalités insoupçonnées et nouvelles, par les apparitions, super moyen de communication audio-visuelle, inconnu de la science actuelle. La force créatrice du monde est l’Amour incarné en Jésus, Dieu fait homme.
Sans la troisième apparition du Christ où Jésus institua Pierre, chef des apôtres, il n’y aurait pas d’Église aujourd’hui.
« Pierre M’aimes-tu ? Paix mes agneaux ! »
Jésus lui fait répéter trois fois cette parole pour réparer la triple trahison de Pierre. Il n’y a pas d’absolution valable dans le sacrement de la confession, s’il n’y a pas réparation préalable du péché confessé. Qu’on se le dise ! Une médisance, un vol, une insulte, un soupçon, une défaillance, demandent réparation pour être absous. Le prêtre oublie souvent de le dire au pêcheur en confession.
Toutefois, la charité rachète une multitude de péchés.
Et le repentir fait à Dozulé est un acte unique de réparation puisque Jésus promet :
« Tous ceux qui seront venus se repentir au pied de la Croix Glorieuse seront sauvés »
L’Amour du Christ à Dozulé dépasse tout ce que l’on connaît, même dans les Évangiles, à cause de la proximité du Jugement envoyant les uns dans la Vie éternelle, et les incroyants dans la seconde mort, la géhenne, l’absence totale de Dieu, les ténèbres totales.
« C’EST PAR CE MESSAGE QU’IL PLAÎT A DIEU DE SAUVER LE MONDE ! ».
LE MONDE INVISIBLE RÉVÉLÉ PAR LES APPARITIONS
Si Dieu est le créateur, Lui seul connaît les secrets de la création et ceux de chaque homme, le passé comme l’avenir. Dans le cas très rare des apparitions du Christ, Dieu nous instruit directement sans l’intermédiaire d’un raisonnement humain, sujet à l’erreur. C’est parce que Dieu est l’Amour parfait que Sa parole et Son conseil donnent un sens équilibré et juste à notre vie, une motivation, une raison d’espérer et d’envisager l’avenir avec optimisme, quels que soient les obstacles à franchir pour y arriver.
Avant d’aborder l’étude des apparitions célestes, il faudrait être simple et humble.
Il faudrait admettre que notre raison naturelle ne peut pas tout expliquer par les cinq sens.
Le Surnaturel, le Divin échappent aux lois terrestres ; nous entrons dans un domaine inexploré par la science, où même les exégètes et les théologiens n’ont pas fini d’épeler les premières lettres de l’alphabet.
Toutes les religions, dans toutes les civilisations, enseignent l’existence d’un autre monde invisible à nos yeux. Le temps de la négation de Dieu est dépassé. Aujourd’hui, les plus grands savants — des biologistes comme Rémy Chauvin, des physiciens et des astronomes — reconnaissent officiellement l’existence d’un ordre créateur du monde.
“Le hasard et la nécessité” de la vie, comme la théorie de l’évolution de Darwin, font partie des balbutiements de la Science. (Titre de l’ouvrage de Jacques Monod, prix Nobel de médecine).
L’heure est toute proche, où la connaissance expérimentale va découvrir, émerveillée, les fantastiques possibilités du cerveau humain à communiquer par la simple prière du cœur avec le Créateur.
Après des siècles de recherches intellectuelles arides, nous allons retrouver la voie royale des simples : “Avant tout, cherchez le royaume de Dieu, le reste vous sera DONNÉ par surcroît.”
Toutes les découvertes des arts, de la médecine, de l’architecture, de la communication, de la politique et des autres sciences auraient sans doute progressé beaucoup plus vite si l’humanité avait respecté l’organisation de la société selon les lois divines.
Lors de chaque période historique de décadence spirituelle, Dieu a toujours prévenu les hommes — par les prophètes et par les apôtres — des conséquences de leur conduite. L’Ancien Testament le prouve tout au long de l’histoire d’Israël, comme le Nouveau Testament dans le monde chrétien.
Pour nous adresser à quelqu’un, nous écrivons, nous téléphonons, ou nous allons le voir. Dieu agit ainsi avec des moyens de communication bien supérieurs à Internet, à la télévision ou à la vidéo.
Il dévoile Sa présence, se montre réellement à une personne privilégiée, lui dicte des paroles destinées aux autres hommes, afin de les conseiller sur la conduite à tenir, à travers les difficultés et les événements à venir.
Le but des apparitions du Christ est de sauver les hommes, en les aidant à changer de vie, et en actualisant les paroles des Évangiles.
Le passage à un nouveau monde de Paix et de Joie se fera à travers les douleurs d’un enfantement imminent, pendant lequel le monde actuel va se transformer dans un chaos apparent où personne n’échappera à son destin.
L’Ancien Testament rapporte comment les prophètes ont annoncé le déluge, l’incendie de Sodome, la captivité des Juifs à Babylone, la ruine de Jérusalem, la dispersion d’Israël sur toute la terre et — enfin — son retour en Palestine à la fin des temps, fait réalisé par le retour des Juifs en 1947.